Julien a répondu à cette interview. Voici ses réponses :
faire tout ce que tu ne peux pas faire dans ta vie morne et ennuyeuse de tous les jours.Comme dirait Edmond Kean dans la pièce éponyme : je joue pour me mentir, pour mentir aux autres, je joue pour pouvoir tuer, je joue pour pouvoir mourir, je joue pour vivre la vie qui me reviens de droit, je joue le brave quand je suis lâche, le charmeur quand je suis timide, le fort quand je suis faible ; je joue pour mentir et me mentir; jouer c´est vivre et vivre sans jouer est pire que la mort mais pas pire que quand les gens nous ont oubliés.(c´est paraphrasé mais l´idée est là) pour résumer, quand on fait de l´impro, on quitte la réalité et, à vrai dire, je ne suis pas un fan de la réalité - trop d´imagination sans doute. De plus,se faire applaudir par plus de 100 personnes, c´est un beaume appaisant pour mon ego (car je le dis sans honte : j´en ai un énorme... un ego. pour le reste ça va, himothep mais ça vous regarde pas)
je l´ignore. quand je suis très mauvais c´est que je n´en ai plus rien à faire d´être bon donc pas de solitude puisque dans cette optique le résultat m´échoit peu
Satan ou Dracula même si je tente de ne pas trop rester dans des personnages récurrents mais bon,des fois faut satisfaire la demande. nous sommes le 02 janvier et j´annonce : mon prochain match en tant que joueur, je ne prendrai aucun lead. Je pense qu´au final,on peut m´appeller "super psychotique under control"
sortez les mouchoirs (à cause du froid!). j´étais dans un cycle d´ennui profond à tendances auto-destructrices allié à un désespoir auto alimenté (ceci est véridique,je le jure sur mon honneur) quand l´atelier d´impro a été présenté aux arts mélés. fidèle à mon état d´esprit du moment je me suis dit : "ça a l´air sympa mais bof...à quoi bon ?". Mon frère a tenté maintes fois de m´y traîner mais j´ai résisté prétextant une fatigue chronique à chaque entraînement où il voulait m´emmener. Puis,un jour parfait pour moi ; c´est à dire temps pourri avec plein de nuages et de la pluie, j´assistaisà un match en plein air place Grenette quand mon téléphonne sonna. Suivant la coutume, je fus conduit sur scène et là, le déclic : tous le monde me regarde et moi, je vois au loin un homme aimé, riant drôle et entouré d´amis : celui que je deviendrais en brisant mon carcan d´auto apittoiment. J´ai fais cette improvisation et je me suis rapproché d´un pas de cet homme. Depuis j´essaie de l´atteindre. Je crois qu´aujourd´hui bien qu´imparfait (heureusement) je suis socialement, sociablement (je sais pas si cela se dit) et sentimentalement plus mature. je crois que j´ai réussi à me retrouver ; ou plutôt à me trouver .pourquoi payer un psy alors qu´on peut faire rire les autres et arriver au même résultat ?
je pense qu´elles font meuh mais en même temps, j´hésite entre la vache et le tapir
je te suis pas
quand les vers danseront dans mes globes oculaires
le carré d´as est une idée sympa. sinon le match en préparation tournant autour du "thème" de la mafia risque d´être fort divertissant. sinon, je suppose que le terme ajouts pourrait peut-être supplanter "modifications". certes,on évolue mais il ne faut pas rejeter ce qu´on a fait avant, ce serait trop pas cool.
j´essaie de faire coincider l´image que je me fais de moi-même avec celle que je vois dans mon miroir, c´est une question d´équilibre
oui. ma philosophie, l´Idée majeure qui guide mes pas est la loi de l´équilibre. que ce soit physique, psychologique, naturel, élémentaire ou autre, je pense que toutes choses tendent à s´équilibrer. le yin-yang est une idée fort séduisante même si elle prône l´équilibre entre des forces différentes. D´après moi, toute chose possède une multitude de facettes. exemples simples : le feu réchauffe celui qui a froid mais crée les incendies, l´eau désaltère et noie. c´est pareil pour tout, le bien existe en opposition avec le mal et les deux nous sont nécessaires pour nous forger une échelle de valeur.
bitume